Restitution des discussions du colloque du mardi 17 octobre 2006 Communauté Urbaine de Lyon (rapport final).
L’intervention sur l’existant, qui représente une part conséquente de l’activité de construction, « échappe » à l’institution architecturale. Les explications à cette relative absence de la maîtrise d’œuvre mettent en cause plusieurs facteurs : une commande qui est le fait d’une maîtrise d’ouvrage très hétérogène et très atomisée (pour ce qui est du marché privé) ; une activité organisée autour de « petits » chantiers faiblement numérateurs ; des chantiers qui impliquent fortement les modes de vie des occupants (propriétaires et accédants notamment) et qui conduisent ces derniers, dont les moyens sont limités, à réduire les frais relatifs aux études et à la conception, voire à prendre eux-mêmes en charge la conception ; enfin une grande partie des travaux de réhabilitation échappant à la demande de permis de construire, les maîtres d’ouvrage peuvent légalement se dispenser de l’intervention d’un architecte.